La Luxure (article du Dictionnaire de Théologie Catholique)
Faire l'amour à sa copine est-ce un péché mortel ? (la fornication, article du Dictionnaire de Théologie Catholique)
Ai-je
la vocation ? Examen de l'aptitude à la chasteté sacerdotale
ou religieuse
Discernement de la Vocation Religieuse
ou Sacerdotale
Instruction
de la Congrégation des Religieux, 2 février 1961
(2012 avril : traduction
effectuée, elle sera publiée)
Diverses notes brèves sur la continence et le sacerdoce
Comment devenir chaste et continent selon les Pères de l'église
L'adultère, étude de 155 pages, (article du Dictionnaire de Théologie Catholique)
Les lignes qui suivent présentent surtout des arguments psychologiques. Vouloir éviter l'enfer, vouloir aller au paradis, vouloir aimer Jésus en esprit et en vérité sont des motifs bien plus efficaces.
La manière de vivre sa sexualité selon les indications données
par l'évangile est possible.
Dans ce domaine,
aussi, Jésus est la voie, la vérité et la vie.
Créer sa
personnalité en maîtrisant sa sexualité ou lâcher
la brute
Sexe = amour
? pas toujours
Le
sexe peut enrichir profondément l'amour entre époux,
mais
livré à lui-même il peut devenir la pire des violences
Les
enjeux de l'adolescence
Le sexe juste
pour s'amuser est source de blessures
Toute
activité sexuelle, même purement mentale influence durablement
notre affectivité
Sexe
et développement de la personne
La pornographie
est une drogue
le
vagabondage sexuel émousse la puissance du sentiment
L'épanouissement
ne vient pas du fait de laisser aller librement notre sexualité
comme les animaux, nous avons besoin d'amour pour être heureux
Adolescence,
age pour le sexe ou age de construction décisive de sa personnalité
?
Les séquelles
de l'activité sexuelle précoce
Masturbation
Le sexe
est-il culturel ?
L'imposture
de l'éducation sexuelle scolaire
Pudeur : sentiment
inné et intuitif que la sexualité est sacrée
Aimer : se sentir
amoureux ou une aptitude à se donner ?
Les
deux dimensions de l'amour conjugal : passion et engagement
Aimer
ne relève pas seulement de la puissance du sentiment
mais
aussi d'une décision, d'un jugement, d'une promesse
Dimension
sociale de la relation conjugale par le mariage
L'idéal
de la chasteté avant le mariage découle directement de l'idéal
de l'amour absolu
la
cohabitation avant le mariage favorise-t-elle le divorce ?
L'impoture
du "mariage à l'essai"
L'amour
est un art qui s'apprend
Epanouissement
par la chasteté et la fidélité
La
famille école irremplaçable de l'amour
Variations
de l'intérêt pour la sexualité
ce
qu'il y a de plus heureux dans le monde d'après la Bienheureuse
Mère Teresa
La
quête la plus noble et la plus courageuse de l'homme et de la femme
Le
culte du plaisir sexuel entraine l'esclavage
Le Pape
et le Sida
Jésus
est venu libérer chaque personne
le
Pape n'a pas à conseiller tel péché sexuel plutôt
que tel autre sous prétexte que cela cause moins de contaminations
sidéennes
Le
préservatif n'est pas une protection absolue
Le
préservatif protège celui qui le porte, mais pas assez l'autre
personne impliquée par le rapport sexuel
Trois
situations particulièrement à risque: virginité, maladie
sexuellement transmissible, sodomie
«
Une personne homosexuelle n’est pas apte à recevoir le sacrement
de l’Ordre »
Lettre
de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
Homosexualité
et Sacerdoce
Instruction
sur la non vocation des personnes de tendance homosexuelle
Créer
sa personnalité en maitrisant sa sexualité
La pulsion sexuelle ne peut se passer
d'éducation. Lorsqu'elle n'est pas guidée, elle risque de
se développer dans des comportements régressifs et obsessionnels.
C'est à chacun d'acquérir la maîtrise de sa sexualité
pour en faire une dimension créatrice de sa personnalité.
C'est aux parents et à la société d'aider les jeunes
à faire cet apprentissage.
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La
confusion entre le sexe et l'amour
Penser que la sexualité est
automatiquement une expression de paix et d'amour est d'une grande naïveté
et la source d'une dangereuse confusion.
Selon le psychiatre américain
Erich Fromm, L'art d 'aimer : "Le désir sexuel peut être
stimulé par l'angoisse de la solitude,
par l'espoir de conquérir ou d'être conquis,
par la vanité,
par le souhait de blesser et même de détruire,
tout autant qu'il peut l'être
par l'amour.
Il semble que toute émotion
forte, l'amour n'en étant qu'une parmi d'autres, ait le privilège
de stimuler le désir sexuel et de se l'incorporer. Parce que la
plupart des gens associent en esprit le désir sexuel et l'idée
de l'amour, ils en arrivent facilement à la conclusion erronée
qu'ils sont mutuellement amoureux lorsqu'ils se désirent physiquement."
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La
sexualité peut enrichir profondément l'amour entre deux époux,
mais livrée à elle-même, sans contrôle de l'intelligence,
elle peut devenir la pire des violences
La sexualité peut devenir
aussi bien la pire des violences. Pire même que la violence physique
puisqu'elle s'attaque à l'âme de l'être humain: c'est
le cas pour le viol, la pédophilie, l'esclavage sexuel.
La pornographie utilise abondamment cette part trouble et violente de la pulsion sexuelle non maîtrisée. En France, environ une femme sur vingt déclare avoir été victime de rapports sous la contrainte, et ce, dans 67 % des cas, avant 15 ans (Les Comportements sexuels en France, 1993) . Même dans certains couples mariés, la sexualité incontrôlée est vécue comme une agression.
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Les
enjeux de l'adolescence - sexualité, acte d'amour ou sexualité
égoïste ?
La sexualité ne devient véritablement
un acte d'amour, que lorsque l'individu a appris à aimer avant de
s'engager dans des relations sexuelles. C'est pendant l'adolescence que
l'on acquiert cette maturité du coeur par le contrôle de soi
et les relations désintéressées. Lorsqu'elle est déchaînée
trop tôt, la sexualité de l'adolescent, si valorisée
actuellement, est essentiellement narcissique et non pas relationnelle.
Comme le précise le Professeur Henri JOYEUX: "les relations sexuelles
précoces ne sont en réalité que de la masturbation
entre garçons et filles", puisque chacun cherche, surtout, son propre
plaisir.
Le Docteur Suzanne KÉPES écrit à ce sujet: "Chez les adolescents et adolescentes, il y a un besoin profond d'affirmer la virilité ou la féminité et ils ne savent pas encore l'établir sur des bases d'amour. Enlevons le rapport à l'argent, le processus psychologique est le même que dans la prostitution: c'est l'affirmation de son pouvoir et de son identité au besoin sans amour, voire dans le mépris, même s'il y a ensuite remords et culpabilité."
Flatter les adolescents en leur faisant
croire que leurs désirs sexuels constituent de l'amour, c'est les
leurrer dangereusement sur leur propre maturité. C'est aussi les
détourner des types de relations qui favorisent la maturation de
leur caractère, à savoir l'amitié, l'esprit d'équipe,
le respect d'autrui.
L'amitié développe
le sens moral, car elle exige l'honnêteté, la loyauté
et le don désintéressé. La passion amoureuse précoce,
au contraire, exacerbe l'égoïsme, l'hypocrisie (le jeu de la
séduction) et développe chez l'adolescent un "faux moi" plutôt
qu'une identité authentique.
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Le mythe
du sexe juste pour s'amuser, le sexe comme divertissement et le
piège de l'érotisme
"Nous sommes pour un sexe rigolo,
un sexe qui soit un moyen de communication sympa, un peu comme la bouffe",
déclarait une productrice de télévision (Libération,
13 septembre 1986). Après le mythe naïf du "sex is love", voici
le mythe cynique du "sex is fun", sécrété par les
marchands de sexe en tout genre.
Selon ce mythe, la sexualité
n'est qu'un simple divertissement. Elle doit surtout être abondante,
diversifiée et, avec les conseils radiodiffusés des experts
en sexologie, efficace. En plus, elle est bon marché, grâce
au préservatif "tarif jeune"
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Il n 'existe pas une seule activité sexuelle, même purement mentale, qui n'influence durablement notre affectivité, notre aptitude à aimer.
Cette conception est basée
sur une grave méconnaissance de la sexualité humaine. Celle-ci
ne concerne pas seulement le corps, mais toutes les dimensions du psychisme
Il n'existe pas une seule activité sexuelle, même purement
mentale, qui n'influence durablement notre affectivité, notre aptitude
à aimer.
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sexe
et développement de la personne
Toute expérience sexuelle
est mémorisée dans le subconscient et crée une empreinte
émotionnelle et mentale. Lorsque la sexualité est vécue
dans le cadre d'un amour véritable, fondé sur l'engagement
total de la personne, cette mémoire rapproche les époux.
Par contre, lorsque la sexualité est vécue avec des motivations
égoïstes, infantiles, elle a tendance à figer le développement
de la personne.
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La
pornographie est une drogue qui affecte des millions d 'hommes
Elle détruit l'intimité
de leurs couples en y introduisant la violence sexuelle.
Voilà pourquoi une sexualité
non maîtrisée a tendance à devenir de plus en plus
compulsive, obsessionnelle. Il est aujourd'hui prouvé que la pornographie
fonctionne comme une drogue; une drogue en vente libre, représentant
25 % du chiffre d'affaires de la presse et 40 % de celui de la vidéo.
On passe insensiblement de la pornographie
douce et la pornographie dure. L'accoutumance à la pornographie
affecte en France des millions d'hommes. Elle détruit de nombreux
couples, puisque des maris intoxiqués, soit se désintéressent
de leurs femmes soit projettent sur elles les fantasmes de violence et
d'humiliation dont leur imaginaire est saturé. Enfin, la pornographie
favorise le développement de la criminalité sexuelle. Les
policiers le savent et en conséquence, quand ils découvrent
un stock de matériel pornographique au domicile d'un délinquant
sexuel présumé, lors d'une perquisition, ce matériel,
considéré comme une pièce à conviction, est
mis sous scellés.
Selon une enquête faite dans
les prisons, 82 % des pédophiles avouent le rôle déterminant
de la pornographie sur leurs pensées et leurs comportements. Dans
40 % des crimes sexuels, le criminel avoue avoir utilisé du matériel
pornographique juste avant de passer à l'acte (Commission Meese
sur la Pornographie, 1986). Dans notre société hyperérotisée,
les images sexuelles omniprésentes n'influencent pas que les criminels
potentiels. Elles nous atteignent tous, et spécialement les enfants
et les jeunes.
Une des autres conséquences
est la montée de l'impuissance masculine dans la pays industrialisés.
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le
vagabondage sexuel émousse la puissance du sentiment
Faut-il coucher pour apprendre à
aimer ? Le mythe de "l'expérience sexuelle"
A partir de conceptions matérialistes,
certains pensent qu'une expérience amoureuse et sexuelle abondante
est le meilleur moyen d'apprendre à aimer, selon cette logique,
"...plus je fais l'amour et plus je le fais avec des partenaires différents
mieux je sais le faire." C'est la philosophie principale de nombreuses
publications pour jeunes, comme l' hebdomadaire
20 Ans .
Plus une personne a eu de partenaires sexuels, plus sa mémoire affective est chargée de souvenirs qui l'empêchent de s'investir totalement dans une relation d 'amour véritable et exclusive.
En réalité, le séducteur
ou la séductrice sont généralement des personnes qui
se sentent incapables d'aimer et qui compensent leur vide affectif par
un besoin de dominer ou même de blesser.
De plus, le vagabondage sexuel émousse
la puissance du sentiment. A cause du pouvoir de mémorisation des
émotions sexuelles, les souvenirs des expériences sexuelles
passées interfèrent avec les expériences présentes
et futures, parfois même sous la forme d'images et de sensations
très nettes pendant le coït. Ce phénomène détruit
l'intimité des partenaires.
Ainsi, plus une personne a eu de partenaires sexuels, plus sa mémoire affective (son coeur) est chargée de souvenirs qui l'empêchent de s'investir totalement dans une relation d'amour véritable et exclusive.
La situation idéale reste celle de la virginité avant le mariage. Dans ce cas, la sexualité du couple est un lieu secret, qu'aucune autre personne n'a souillé et qui fortifie l'intimité du couple. La virginité du corps permet la virginité du coeur. Loin de présenter un handicap, le manque d'expérience sexuelle avant le mariage permet au couple marié de faire ensemble la découverte de ce jardin de délices. Selon la psychologue Coleen MAST: "Dans le mariage, l'expérience et les souvenirs de la relation exaltent le désir des partenaires de mieux se connaître et d'approfondir leur relation. Le sexe les unit ensemble, enrichissant et stimulant leur engagement mutuel." (The World and I, septembre 1989)
Dans le mariage, l 'expérience
et les souvenirs de la relation exaltent le désir des partenaires
de mieux se
connaître et d 'approfondir
leur relation.
Les jeunes qui ont déjà
été impliqués dans des relations sexuelles prémaritales
peuvent changer de vie en commençant par l'abstinence, se constituant
ainsi une "deuxième virginité" pour se préparer au
mariage.
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L'épanouissement
ne vient du fait de laisser aller librement notre sexualité comme
les animaux, nous avons besoin d'amour pour être heureux
Avec le triomphe du matérialisme,
on a cru que la sexualité humaine, comme la sexualité animale,
allait de soi, qu'il suffisait de la laisser librement s'exprimer pour
qu'elle s'épanouisse normalement, et que les interdits culturels,
en la réprimant, étaient responsables de toutes les perversions.
La philosophie naturaliste, qui réduit l'homme à un animal, a permis à des sexologues, comme Alfred KINSEY, d'acquérir une réputation usurpée d'experts en sexualité humaine.
Animal raisonnable, pas que animal
En réalité, il existe
un monde entre la sexualité animale et la sexualité humaine.
La sexualité animale est réglée très précisément
selon le cycle des saisons, et dirigée exclusivement vers la reproduction.
La plupart des animaux ne copulent qu'une ou deux fois dans l'année,
de manière très brève, et les femelles ne sont plus
réceptives dès qu'elles sont fécondées.
La sexualité humaine, elle,
comporte une vaste dimension mentale qui en détermine l'orientation.
Les psychanalystes et les biologistes ont aujourd'hui renoncé à
parler de la sexualité humaine comme d'un instinct animal, et préfèrent
l'appeler "pulsion", c'est-à-dire une force que chacun dirige en
fonction de la signification qu'il lui donne, selon les modèles
qui l'influencent ou des idéaux qui lui ont été transmis.
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Adolescence,
age idéal pour le sexe
ou
age de maturation et de construction décisive de sa personalité?
On considérait autrefois que la pulsion sexuelle faisait son apparition avec la puberté et n'atteignait sa maturité qu'à la fin de l'adolescence L'adolescence était la transition entre l'enfance et l'âge adulte, au cours de laquelle la maturation du coeur nécessitait la discipline des sens.
Depuis les années soixante,
au contraire, on valorise l'adolescence comme l'âge idéal
par excellence pour les expériences sexuelles. Jouant sur le sentiment
d'invulnérabilité et d'omnipotence propre à cet âge,
notre culture exacerbe toutes les pulsions narcissiques, antisociales et
autodestructrices de l'adolescent, au lieu de l'aider à s'acheminer
vers la maturité sociale. Nous vivons, affirme le psychanalyste
Tony ANATRELLA, dans une société "adolescentrique"
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Les
séquelles de l'activité sexuelle précoce
Les expériences sexuelles
sont profondément déstabilisantes pour les adolescents Elles
les propulsent dans un monde d'émotions qu'ils n'ont pas les moyens
de gérer. Elles leur donnent l'illusion d'être capables d'aimer,
alors qu'ils recherchent surtout, dans l'expérience sexuelle, la
confirmation de leur virilité ou de leur féminité
plus que le bonheur de l'autre.
Les expériences sexuelles deviennent alors des sources de malentendus tragiques pour les adolescents. Elles constituent un facteur de risque prédominant dans les dépressions et les suicides d'adolescents. Selon une étude américaine, 36 % des adolescentes qui tentent de se suicider viennent de vivre la rupture d'une liaison. (Pediatrics, février 1991 )
Heureusement, les adolescents ne
sont pas tous autant affamés de sexe qu'on essaye de le faire croire.
Le rapport ACSF de 1993 sur Les Comportements sexuels en France a révélé
que: "l'âge du premier rapport sexuel se situe aujourd'hui en moyenne
à 17 ans pour les hommes et 18 ans pour les femmes."
Beaucoup d'adolescents n'ont d'ailleurs
leur première expérience sexuelle que sous l'influence de
la pression ambiante, par peur d'être anormaux s'ils sont encore
vierges après 16 ans. Pire encore: 60 % des filles qui ont eu un
rapport avant 15 ans et 74 % de celles qui l'ont eu avant 14 ans y ont
été poussées par la menace ou la force, soit par un
adulte, soit par un adolescent plus âgé (Alan Guttmacher Institute,
Sex and America 's Teenagers)
L`age du premier rapport sexuel se
situe aujourd'hui en moyenne à 17 ans pour les hommes
et 18 ans pour les femmes. Où
est donc la logique de la promotion du préservatif chez les moins
de 14 ans ?
Dans un sondage réalisé
par le Planning familial en Amérique, lorsqu'on a demandé
à des jeunes filles de plus de 16 ans, ayant déjà
eu des rapports sexuels, sur quel sujet sexuel elles aimeraient être
informées davantage, une majorité de 84 % répondit:
"Comment dire non sans froisser l'autre ?" (USA Week-end, 27-29 décembre
1991)
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Chasteté
facteur d'équilibre
De nombreuses études prouvent
que la chasteté est un facteur d'équilibre chez les jeunes.
Un sondage réalisé en 1987 par le Who's Who Among American
High School Students montre que 73 % des étudiants les plus performants
étaient vierges. Une autre étude indique que les adolescents
vierges ont six fois moins de risque de suicide, dix-huit fois moins de
risque de fugue, dix fois moins de risque de consommer de la marijuana,
et cinq fois moins de risque d'expulsion de l'école, que les adolescents
non vierges.
Selon l'éducateur Guy DURAND: "Les expériences sexuelles, notamment chez les jeunes, risquent de bloquer leur développement affectif vers la maturité psycho-sexuelle. En effet, en s'habituant à vivre la sexualité au simple niveau du plaisir, on se rend progressivement incapable de la vivre, même plus tard, comme langage et comme engagement." (L 'éducation sexuelle)
Les désirs sexuels ont tendance
à se cristalliser au stade des premières expériences.
C'est la raison pour laquelle un enfant victime d'abus sexuel perpétuera
une fois adulte, les réactions infantiles liées à
cette expérience. Souvent, mais pas toujours, il deviendra lui-même
un parent abusif
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Masturbation
Tous les adolescents ne se masturbent
pas, ni tous les adultes.
Ceux qui ne l'ont
jamais fait ou ceux qui ont décidé avec succès d'arrêter
sont souvent plus équilibrés psychologiquement que la moyenne.
Ils ont été avertis et informés par leur parents et
ils n'ont donc rien découvert par les copains ou par la pornographie
(revues, T.V., cinémas, Internet, radios, DVD, vidéos). Ils
recoivent de leurs proches plus d'amour et de compréhension que
la moyenne. Et dernière caractéristique : ils se cachent
car ils savent par expérience, que le succès dans cette matière
implique une prudence rusée qui détecte les dangers à
mille mètres.
Qui possède
chastetement et paisiblement son corps n'a pas envie, ni besoin de se vanter;
de toutes les façons, il ne serait pas cru.
La masturbation
fait facilement vivre la sexualité de manière narcissique
et compulsive. Elle génère une culpabilité inconsciente
qui n'a rien à voir avec l'interdit religieux, car en dehors de
toute faute morale vis à vis de l'Evangile, elle n'est pas une activité
gratifiante, ni valorisante.
Il est toujours
surprenant de constater combien, même les païens en sont gênés
alors que, selon eux, il n'y aurait pas plus de mal que de cracher par
terre sa salice ou de se couper les ongles.
Qui s'y livre
de manière habituelle a toutes les chances de perpétuer cette
habitude jusqu'à l'âge adulte.
Ne croyez pas
que le mariage supprime la pratique de la masturbation, l'expérience
prouve le contraire. Le mari ou la femme ne sont pas disposés à
faire l'amour à chaque fois ou au même moment que la
tentation de la masturbation se présente. La régulation naturelle
des naissances impose chaque mois de ne pas pouvoir faire l'amour si l'envie
s'en fait sentir.
En général,
le mariage n'est pas une ambulance, ni un moyen magique de guérir
ses travers sexuels et faire l'amour à son conjoint n'est pas le
remède universel.
La masturbation exacerbe des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité des rapports sexuels en couple et fantasmes qui détruisent la vocation relationnelle du sexe.
C'est pendant l'adolescence que la
bataille contre la masturbation peut être gagnée le plus facilement.
A tout age, cette ascèse (lutte intérieure) peut être
gagnée par :
- la compréhension intelligente de l'enseignement du Christ,
- la confession, (attention aux prêtres eux-mêmes englués
qui minimisent la masturbation ou même encouragent les personnes
à communier moyennant un acte de contrition, ne pas discuter mais
prier pour eux, cette mise en garde vaut pour presque tous les péchés
sexuels pour lesquels on trouve des apôtres jusque dans les confessionnaux.)
- la fuite des occasions (les situations et personnes avec lesquelles on
sait par expérience que l'on a des chances de se masturber ou d'avoir
envie de le faire),
- la prière
- et le jeûne : pour ne plus être dirigé par son bas-ventre,
il faut prendre le contrôle de son ventre. (jeûner = limiter
sa nourriture ou choisir des aliments qui offrent moins de plaisir, non
par amour de la souffrance, mais par amour de la maîtrise de soi,
le plus puissant est le jeûne au pain et à l'eau, jeûne
qui soulève les montagnes.
Ne dites à personne que vous
jeûnez, ne mentez pas mais cachez le.)
A la puberté, l'éveil de la sexualité ne signifie pas sa maturité. Il signifie plutôt le début d'un processus de croissance, au cours duquel l'adolescent doit parvenir à maîtriser les désirs de son corps, en les intégrant dans un projet d'amour véritable et durable.
Jésus est-il contre
la masturbation ?
Jésus qui a dit: "quiconque
regarde une femme pour la désirer, a déja commis l'adultère
dans son coeur" condamne aussi un acte comme la masturbation qui, de soit,
implique un désir de convoitise sexuelle sur une autre personne.
Le sixième des dix commandements
condamne l'adultère et les fautes sexuelles et Jésus n'est
pas venu abolir les 10 commandements mais les rendre parfaits, les accomplir.
Le sexe est un moyen de procréer
et d'aimer, Jésus réfute la vision du sexe comme une source
autonome et légitime de gratifications sensuelles. Le sexe ne nous
est pas donné comme une fontaine de plaisirs.
Le plaisir sexuel et l'orgasme sont
des dons de Dieu, mais ils ne sont pas donnés à l'homme et
à la femme pour être expérimentés en dehors
du mariage, en dehors d'une communion de personne à personne.
C'est ce que les premiers apôtres et les premiers disciples de Jésus ont compris. Nous savons que les premiers chrétiens étaient exemplaires pour leur conduite sexuelle et que leur pureté dans ce domaine fut cause de conversion pour bien des païens. cf. Père Hamman La Vie quotidienne des premiers chrétiens, éditions du Cerf, Paris.
Se masturber sans projeter un désir sexuel sur une autre personne est un acte névrotique, qui est le fait d'une minorité d'individus, cela ne supprime pas le péché. L'exception ne supprime pas la règle générale. La plupart des hommes et femmes qui se masturbent le font en pensant à une autre personne.
Saint Paul revient fréquemment
sur le fait que les chrétiens, habités par la grâce
divine assument une vie sexuelle pure et vraiment différente de
celles des païens qui vivent dans de nombreuses fautes sexuelles et
y mettent même leur fièrté.
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L'imposture
de l'éducation sexuelle scolaire
On peut se demander quelle est la
logique des programmes d'éducation sexuelle qui s'adressent aux
jeunes même en dessous de 14 ans comme s'ils étaient sexuellement
actifs, désiraient l'être, ou devraient l'être ? Que
penser de l'objectif véritable de la brochure, La Première
Fois, réalisée, aux frais des contribuables, par l'Agence
Française de Lutte contre le Sida et massivement distribuée
aux jeunes adolescents pour les inciter à perdre, au plus tôt,
leur virginité ?
Ce n'est qu'une incitation à l'activité sexuelle et une propagande pour le préservatif .Étant donné le manque de fiabilité de celui-ci, ce type d'éducation sexuelle est un facteur supplémentaire de propagation du Sida. On encourage les jeunes à prendre des risques mortels, tout en leur mentant sur la protection qu'on leur offre. Pour se convaincre de l'effet incitatif des programmes d'éducation sexuelle, il suffit de rappeler que le même phénomène a été observé en ce qui concerne l'éducation à la contraception dans les écoles, dans le cadre de la lutte contre les grossesses non désirées d'adolescentes. Depuis 1973, date de leur lancement en Amérique par le Planning familial, ces programmes ont pour principal effet une augmentation de l'activité sexuelle chez les jeunes et, en conséquence, une augmentation de grossesses (+ 87 %) et d'avortements (+ 67 %) chez les adolescentes, soit exactement l'effet inverse de celui recherché (Pediatrics. février 1991).
L'éducation sexuelle généralement
pratiquée contribue au malaise des jeunes en leur présentant
la sexualité adolescente comme allant de soi et en dévalorisant
la virginité comme si elle était une tare. Le psychanalyste
catholique Tony ANATRELLA nous met en garde au sujet de son objectif réel:
"On peut se demander si tout cela n'est pas qu'un gigantesque leurre organisé
par des adultes encore fascinés par la sexualité juvénile
à laquelle ils s'identifient. Cette relation à caractère
pédérastique et ce désir délirant d'initier
sexuellement des enfants sont de sérieux dysfonctionnements de la
relation éducative." Le sexe oublié.
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Éloge
de la pudeur
Le préjugé, que l'on
retrouve derrière toutes les tentatives d'initier les jeunes au
sexe, consiste en ce que la pudeur, qui les incite à préserver
leur pureté sexuelle, soit le produit d'une morale répressive
génératrice de honte, le "dernier rempart de l'hypocrisie
bourgeoise".
En réalité, c'est
tout le contraire. La pudeur n'est pas la honte, mais le sentiment inné
et intuitif que la sexualité est sacrée, qu'elle est
liée profondément au sens de notre identité, qu'elle
appartient à l'intimité du couple et qu'elle doit être
protégée. "La pudeur, dit Xavier LACROIX, est gardienne de
l'individualité." La honte, en revanche, est un sentiment qui naît
lorsque notre pudeur naturelle a été violentée. Reconnaissant
la pudeur comme un droit naturel, la société punissait jadis
les "attentats à la pudeur".
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Aimer:
se sentir amoureux ? ou une aptitude à se donner ?
Le mythe romantique de la passion
amoureuse
Avec l'influence de la culture hollywoodienne,
héritière du romantisme, l'amour a fini par être synonyme
de passion. Dans l'esprit moderne, l'amour appartient exclusivement au
domaine du sentiment. Aimer, c'est "se sentir" amoureux, une expérience
qui vous tombe dessus à l'improviste, sans que l'on n'y puisse rien,
puis qui disparaît tout aussi mystérieusement (sauf au cinéma,
où c'est le film qui s'arrête).
Cette valorisation de la passion
s'oppose à une autre conception de l'amour, celle qui était
autrefois mise en valeur dans la tradition du mariage chrétien:
l'amour non pas seulement comme sentiment, mais comme
acte de volonté,
comme l'aptitude à se donner, inconditionnellement, pour le bonheur
d'autrui, en surmontant ses propres sentiments égoïstes.
Dans cette conception, le mariage constitue non pas tant l'aboutissement
souhaitable de l'amour, mais son fondement même. C'est, l'amour-action
par opposition à l'amour-passion, selon l'expression du philosophe
Denis de ROUGEMONT, qui ajoute: "Mais combien d'hommes savent-ils la différence
entre une obsession que l'on subit et un destin que l'on assume ?"
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Les deux dimensions de l'amour
conjugal: passion et engagement
La passion et l'engagement ne sont
pas contradictoires,
mais les deux faces de ce que devrait
être une relation conjugale équilibrée.
Des psychologues nous apprennent
que la passion amoureuse,
caractérisée par l'idéalisation
de l'être aimé, reproduit l'expérience enfantine de
l'attachement envers les parents.
La volonté de s'engager à
long terme et de se sacrifier pour autrui est, au contraire, l'essence
de l'attitude parentale.
L'amour conjugal équilibré
comprend deux dimensions:
l'une, découlant d'une attitude filiale, s'exprime dans la gratitude,
la confiance et la dépendance affective (le sentiment de ne pouvoir
vivre sans l'autre);
l'autre, provenant d'une attitude parentale, se traduit par l'engagement
absolu, le sens de la responsabilité ressentie par les époux,
l'un envers l'autre. De même que l'enfant a besoin du sentiment d'éternité
que procure le caractère absolu et indestructible de l'amour de
ses parents, l'époux, ou l'épouse, a besoin du sentiment
d'éternité que lui procure l'engagement total et absolu de
son conjoint. Cette base assure la confiance et la sécurité
nécessaires pour la guérison et l'épanouissement des
coeurs.
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Aimer ne relève pas
seulement de la puissance du sentiment
mais d'une décision,
d'un jugement, d'une promesse
C'est la dimension de l'engagement
qui permet à l'amour conjugal de durer. La passion seule, elle,
est toujours changeante. Le psychologue Erich FROMM écrit: "L'amour
devrait être essentiellement un acte de volonté, la décision
de confier intégralement ma vie à celle d'une autre personne.
Aimer ne relève pas seulement de la puissance du sentiment mais
d'une décision, d'un jugement, d'une promesse."
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Dimension sociale de la relation
conjuguale par le mariage
C'est aussi l'engagement absolu,
exprimé par le mariage, qui permet à une relation conjugale
d'acquérir une dimension sociale. Le projet commun d'un couple marié
commence généralement par le désir d'enfants, mais
se prolonge également dans le sens de la responsabilité sociale
et l'hospitalité. La signification du mariage n'est pas seulement
privée, mais aussi sociale. Cette dimension sociale contribue à
fortifier l'amour des époux, en les aidant à évoluer
de "l'égoisme à deux" qui caractérise la lune de miel,
vers le sens de leur responsabilité parentale et sociale
"Aimer, ce n 'est pas se regarder
l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction."
Antoine de Saint-Exupéry
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L'idéal de la chasteté
avant le mariage découle directement de l'idéal de l'amour
absolu
Les adolescents recherchent l'amour
exclusif, fondé sur l'engagement absolu. Adolescents, nous rêvons
tous de trouver l'âme soeur, avec laquelle nous pourrons partager
toute notre vie. Nous voulons aimer pour la vie, et même si possible
pour l'éternité. Notre première expérience
de l'amour nous donne ce sentiment d'éternité.
Les adultes se trompent en plaquant
sur les adolescents leur frénésie sexuelle.
Les jeunes dont l'espoir n'a pas
été détruit par l'expérience du mal ne rêvent
pas de partouze mais d'amour exclusif et intense. Chacun devine secrètement
que le multipartenariat débouche sur le vide et le dégout
de soi même.
L'adolescent n'a toutefois pas encore
la maturité de coeur nécessaire à s'engager pour la
vie. Son idéal d'amour reste du domaine de l'imaginaire, alors que
la passion amoureuse le travaille dans sa chair. Il doit s'efforcer de
faire coïncider les deux, en remettant la satisfaction de ses désirs
charnels à plus tard. C'est l'idéal de son mariage qui lui
permet de rester pur pour son futur conjoint. L'idéal de la chasteté
avant le mariage découle directement de l'idéal de l'amour
absolu
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la cohabitation avant le mariage
favorise-t-elle le divorce ?
Est-il préférable de
se marier ou de vivre en union libre ?
A première vue, on peut penser
que la cohabitation avant le mariage, ou mariage à l'essai, constitue
une bonne préparation au mariage, voire même un bon test avant
l'engagement définitif .
L'ennui est que, statistiquement, les couples mariés qui ont cohabité avant le mariage ont beaucoup plus de risques de divorce. L'union libre avant le mariage est donc indirectement un des facteurs prédominants de divorce.
Ce phénomène s'explique
simplement.
La cohabitation avant le mariage est un système de relation basé,
implicitement sinon explicitement, sur le refus de s'engager. Chacun se
réserve une porte de sortie en cas de difficulté.
Le mariage, au contraire, lorsqu'il est vécu comme un engagement
jusqu'à la mort, permet de prendre les moyens de surmonter les crises
et d'approfondir l'unité du couple à travers les difficultés,
parce que la décision est prise, au moment du mariage, d'essayer
de régler les problèmes qui se posent ou se poseront, pour
pouvoir continuer à s'aimer toute la vie.
Bien qu'extérieurement ces deux types de relations peuvent sembler
identiques, intérieurement, voire même inconsciemment, ils
sont radicalement différents.
Dans le concubinage on est ensemble
s'il n'y a pas de problèmes,
Dans le mariage on se promet
de tout faire pour régler les problèmes qui se présenteront
pour rester ensemble.
Un couple qui établit sa relation
sur la base du non-engagement prend certaines habitudes et, de ce fait,
a beaucoup de mal à évoluer vers ce système relationnel
différent qu'est l'engagement inconditionnel. Dans une enquête
datant du début des années 80, on posait à des couples
non mariés la question suivante: "Au moment où vous
avez commencé à vivre ensemble, y a-t-il eu décision
consciemment arrêtée ou bien les choses se sont elles faites
toutes seules ?" Les deux tiers (et plus les hommes que les femmes) répondirent
par la deuxième formule, les choses se sont faites toutes seules.
(Louis Roussel, La Famille incertaine) Peut-on penser que, sur une
telle base, ces couples seront capables de durer, même s'ils se marient
?
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L'impoture
du "mariage à l'essai"
Le terme même de "mariage
à l'essai" est une imposture. Le mariage ne s'essaye pas plus que
la naissance ou la mort. Événement central de la vie, il
correspond au passage d'une existence à une autre. Ce n'est pas
trop que toute l'adolescence pour se préparer à cette aventure.
Le mariage n'est pas un refuge vers
la sécurité. Ceux qui ne recherchent que la sécurité
en amour sont incapables de fonder un couple heureux, encore moins une
famille. Le mariage est un engagement total vers une aventure héroïque
et extraordinaire. Charles Péguy a dit le premier que l'aventurier
des temps modernes est le père de famille.
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L'amour
un art qui s'apprend
Dans un livre célèbre
intitulé L 'art d 'aimer, Erich FROMM suggère que
l'amour est un art qui, comme tout les arts, s'apprend. C'est même
l'art le plus difficile et pourtant le plus nécessaire au bonheur
de tous les êtres humains.
Les règles de l'art d'aimer comprennent ce qu'on appelle la morale. Celle-ci n'est pas nécessairement un système répressif, mais un ensemble de règles favorisant le développement et la pratique de l'amour véritable.
Bien que les règles morales
varient d'une culture à l'autre, certaines gardent une valeur universelle.
Leur perte cause la décadence des civilisations, en privant les
hommes et les femmes du droit à l'apprentissage de l'amour.
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Epanouissement
par la chasteté et la fidélité
En particulier, les principes de
chasteté avant le mariage et de fidélité dans le mariage
sont un idéal épanouissant pour l'individu et un facteur
d'harmonie pour la société. Les parents se doivent d'enseigner
et de démontrer à leurs enfants ces vertus qui constituent
les fondations de leur bonheur futur.
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La
famille école irremplaçable de l'amour
En effet, c'est avant tout dans
la famille que doit s'apprendre l'art d'aimer .La famille est l'école
irremplaçable de l'amour. Notre première expérience
de l'amour est celle que nous faisons dans notre famille. C'est pourquoi
fonder une famille et mettre au monde des enfants est une immense responsabilité
qui exige maturité et générosité. Il est abondamment
prouvé que les enfants qui grandissent dans des familles conflictuelles
ou brisées gardent des séquelles affectives, manquent de
structuration psychologique et de repères relationnels et, souvent,
répètent plus tard les mêmes erreurs que leurs parents.
Bien souvent, l'intérêt excessif pour la sexualité chez les jeunes n'est que le résultat du manque d'amour et de direction positive dans la famille. Il en va de même de tous les comportements destructifs des jeunes. Selon Claude COUDERC, auteur de Nos enfants face à la drogue, c'est surtout une famille de substitution que certains adolescents recherchent dans la drogue ou la criminalité.
Lorsque André GIDE, suivi
par toute une génération d'intellectuels, clamait: "Familles,
je vous hais ! Foyers clos, portes fermées, possessions jalouses
du bonheur !", il exprimait en réalité son expérience
personnelle. La famille peut, effectivement, devenir un enfer, un lieu
d'exclusion et d'oppression, lorsqu'elle est construite sur de mauvaises
bases. Combien d'hommes et de femmes en font aujourd'hui la dure expérience
? Beaucoup d'enfants payent le prix de l'amour immature de leurs parents.
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Variations
de l'intérêt pour la sexualité
Il faut ajouter que l'intérêt
pour la sexualité varie d'un jeune à un autre suivant les
dispositions de sa nature. Dans ce domaine il y a de très grandes
différences qui vont de l'impuissance totale à l'excitation
sexuelle quasi permanente.
Certaines personnes, dont
l'éducation fut pleine d'amour et de tendresse, vivent malgré
tout un attrait intense pour la sexualité. A chacun est donné
la grâce de canaliser et de maitriser sa vie sexuelle pour la mettre
au service d'un amour très grand mais les aspirations sensuelles
des individus sont très diverses, cette diversité est un
exemple parmi d'autres de la richesse de la création accomplie par
Dieu.
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ce
qu'il y a de plus heureux dans le monde d'après Mère Teresa
"L 'amour commence à la maison.
Les personnes qui s'aiment pleinement
et véritablement l'une l'autre
sont ce qu'il y a de plus heureux dans le monde.
Nous le voyons bien jusque chez
les plus pauvres; ils aiment leurs enfants,
ils aiment leur foyer, ils peuvent
n'avoir presque rien ou même n'avoir rien
du tout, mais ils sont heureux."
Mère Teresa, prix nobel de la paix et peut être bientôt
déclarée sainte par l'église catholique.
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la
quête la plus noble et la plus courageuse de l'homme et de la femme
Pour sortir de cet engrenage infernal
de la souffrance familiale, nous pouvons rechercher, pour nous-mêmes
et pour nos enfants, l'idéal de l'amour vrai, absolu et durable.
Un tel amour existe. Il est la quête la plus noble et la plus courageuse
de l'homme et de la femme. Il exige un investissement total de soi-même.
Et notamment l'amour vrai sait attendre.
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l'hédonisme
entraine l' esclavage
l'hédonisme sexuel a sécrété
ses formes d'exploitation, de misère et de criminalité. Jamais
le trafic mafieux de la prostitution, le "tourisme sexuel", les viols,
la pédophilie, n'auront fait d'aussi grands ravages. Sous la bannière
de la lutte contre "l'ordre moral", le laxisme sexuel a engendré
un véritable désordre immoral.
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Le
Pape et le Sida
Pour empêcher toute remise
en question d'un culte du plaisir devenu presque religion d'État,
l'on entend rarement cette vérité toute simple: la meilleure
protection contre le Sida est un mode de vie d'abstinence sexuelle avant
le mariage ou de fidélité conjugale.
Le Pape est le chef visible d'une
église fondée par Jésus il y a 2000 ans, Jésus
nous a enseigné que grâce à lui nous pourrions être
libérés de l'esclavage du péché et notamment
des péchés sexuels, grâce à Jésus, nous
recevons la force de dominer les désirs sexuels mauvais.
Tout homme est capable d'être
maître de sa sexualité, personne n'est condamné à
être l'esclave de ses pulsions sexuelles.
Aussi la phrase "ceux qui ne peuvent
pas faire autrement" est un non sens face à l'amour de Jésus
pour tous les hommes. Jésus n'a pas créé deux sortes
d'hommes et de femmes, d'une part, ceux et celles qui recevraient la force
de diriger leur vie et de mettre leur sexe au service de l'amour et d'autre
part, les pauvres malheureux dominés et guidés par leur sexe
comme un esclave par son maître. Cette manière de concevoir
l'humanité en deux troupeaux l'un dominant sa libido, l'autre esclave
du sexe, n'est pas catholique ni chrétienne.
Jésus
est venu libérer chaque personne
Jésus apporte une libération
et une élévation de la dignité de chaque homme, personne
n'est exclu. Mais il faut prendre les moyens de ce combat car ce n'est
pas un combat que tout le monde remporte, bien que tout le monde puisse
le faire. Dans cette lutte, le début est exigeant et difficile.
La vie chrétienne procure le vrai bonheur mais ce n'est pas une
vie superficielle et molle, elle comporte la croix à la suite de
Jésus. Le pécheur converti dans ce domaine, constate par
la paix de son coeur qu' il a quitté une vie profondément
enfoncée dans des habitudes de péchés sexuels, pour
vivre paisiblement l'amour de Jésus alors que tant de mois ou tant
d'années auparavant, vivre sans ces plaisirs sexuels mauvais lui
eut paru tout simplement impensable.
Si la vie de chasteté demandée
par Jésus ne cachait pas un trésor de paix et de bonheur,
il n'y aurait aucun fidèle vivant cette doctrine, or il y en a.
Ce ne sont pas la majorité, mais ils témoignent de la réalité
de ce bonheur. S'il y en a si peu c'est que la masse qui a expérimenté
l'orgasme, avant de connaitre une vie spirituelle fervente et aimante à
l'égard de Jésus, refuse de croire que Jésus puisse
offrir une vie réellement heureuse en accordant à ce plaisir
une place bien moindre, sinon nulle jusqu'au mariage. ou alors, ils se
persuadent facilement qu'en cette matière ils n'ont pas de liberté,
ils ne sont que les jouets d'une force qui les dépasse.
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le
pape n'a pas à conseiller tel péché sexuel plutôt
que tel autre sous prétexte que cela cause moins de contamination
sidéennes.
Le pape est le messager d'une
libération du péché et du mal, il n'a pas pour fonction
d'apprendre aux hommes comment pécher et comment limiter les conséquences
néfastes du péché, il parle au nom de Jésus
pour proposer aux hommes le salut éternel et l'amour authentique.
Tout le monde sait que, par exemple,
la masturbation mutuelle occasionne moins de risque de contamination par
le sida que la sodomie mais ce n'est pas le rôle du pape de dire
à la communuaté homosexuelle: "masturbez-vous" plutôt
que de pratiquer la sodomie.
Jésus a clairement établi
un lien entre le sexe, le mariage et la fécondité, le pape
qui est son ambassadeur ne peut pas, sans trahir l'Evangile, proposer aux
hommes tel type de péché sexuel avec les femmes plutôt
que tel autre. Il est normal qu'il annonce la bonne nouvelle de la liberté
possible de l'homme face à sa vie érotique.
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Les mensonges de l'idéologie de la fausse libération sexuelle
LE MENSONGE MEURTRIER DU "SEXE
SANS RISQUE"
La politique actuelle de lutte contre
le Sida se limite à la promotion du préservatif, vénéré
comme un instrument de salut, voire un objet de culte. Or, plusieurs données
scientifiques montrent les limites du préservatif comme moyen de
protection:
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Le préservatif n'est pas une protection absolue
Outre leur porosité, les préservatifs présentent des taux de rupture et de glissement qui atteignent jusqu'à 15 % et plus encore chez les jeunes. (Family Planning Perspectives, janvier février 1992, Science et Vie, août 1993, 50 Millions de Consommateurs, avril 1994.)
Selon l'étude faite en 1993
par l'Université du Texas, pour 100 rapports sexuels protégés
entre un séropositif et un séronégatif, le risque
de contamination est de 18 % dans le cas du préservatif de bonne
qualité, et de 54 % dans le cas du préservatif de qualité
ordinaire (Social Science and Medecine, juin 1993).
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Le préservatif protège celui qui le porte, mais pas assez l'autre personne impliquée par le rapport sexuel
Même sans porosité,
rupture ou glissement, on sait que durant la manipulation, le préservatif
risque d'être infecté sur sa face externe par des sécrétions
pré-éjaculatoires et vaginales contenant du virus , à
moins de l'enfiler en prenant les mêmes précautions d'asepsie
qu'un chirurgien avec ses gants de caoutchouc. Le Professeur Henri LESTRADET,
de l'Académie nationale de Médecine (Le Quotidien du Médecin,
21 octobre 1993) ainsi que les Docteurs Joel LE PRÉVOST (Le Quotidien
du Médecin, 6 décembre 1993) et André GERNEZ (Réussir
votre Santé, ndeg.7), précisent que si le préservatif
protège effectivement celui qui le porte, il ne protège que
très relativement sa (ou son) partenaire
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Trois
situations sont particulièrement à risque
1) le premier rapport sexuel, qui
crée une plaie ouverte avec la rupture de l'hymen;
Exemple : le cas de Ali Gertzfut contaminée à 16 ans. Avant de mourir, en 1992, à l'âge de 26 ans, elle fit le tour des écoles et universités américaines, pour dire aux étudiants que cela peut arriver à tout un chacun et leur conseiller: "Écoutez, s'abstenir, c'est tout à fait normal. Le seul rapport sexuel sans risque, c'est l'abstinence. Il est peut-être temps d'en lancer la mode."
2) une muqueuse vaginale déjà infectée par d'autres maladies (herpès, etc.);
3) la sodomie, à cause de
la finesse et de la fragilité de la muqueuse rectale.
La muqueuse du rectum est perméable
à beaucoup de choses, non seulement elle laisse passer toute substance
soluble, c'est le principe du suppositoire, mais elle laisse même
passer des particules qui sont des milliers de fois plus grosses
qu'un virus, c'est le principe du lavement alimentaire.
Le haut risque de contamination
lié à la sodomie explique l'incidence et la prévalante
du Sida dans les milieux homosexuels.
D'où l'observation de nombreux cas de contamination malgré l'utilisation du préservatif Selon le Rapport du Docteur Margaret FISCHL à la troisième Conférence Internationale sur le Sida, à Washington, en 1987, les deux membres d'un couple, dont l'un est séropositif et qui utilisent le préservatif, se retrouvent tous deux séropositifs dans 17 % des cas (1/6) après dix-huit mois, s'il s'agit d'adultes avertis et méticuleux.
Le Planning familial américain émet lui-même de sérieuses réserves sur l'efficacité du préservatif "Le plus déroutant de tout cela, en fait, c'est que dix ans après le début de l'épidémie, nous avons encore une compréhension très faible de l'efficacité des préservatifs durant l'utilisation." (Family Planning Perspectives, janvier-février 1992)
Remarquons en passant que la non-fiabilité du préservatif est connue depuis longtemps pour ce qui concerne la contraception. Le même numéro de Family Planning Perspectives révèle que le préservatif est inefficace pour empêcher les grossesses entre 13,2 % et 27,3 % des cas, à cause notamment des glissements et ruptures. Si les préservatifs sont aussi peu sûrs comme contraceptifs, comment peut-on croire qu'ils le seront contre le VIH, qui est 450 fois plus petit qu'un spermatozoïde et, de plus, contaminant 365 jours par an?
Autres M.S.T.
Au risque du Sida, il faut ajouter
celui des autres maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.), dont on
parle moins parce qu'elles ne sont pas mortelles, mais dont certaines ont
des conséquences graves, comme la stérilité permanente.
On estime, en France, qu'une personne
sur 200 est porteuse chronique de l'hépatite B, transmise principalement
par les relations sexuelles, et contre laquelle il n'existe pas de traitement
efficace. L'hépatite B étant beaucoup plus contagieuse que
le Sida, le préservatif est là encore une protection illusoire.
En résumé, pour décrire
le taux protecteur du préservatif lors d'un rapport sexuel avec
un partenaire dont on ignore s'il est ou non séropositif, il faudrait
presque parler de roulette russe avec un gros barillet plutôt que
de "sexe sans risque". La propagande officielle pour le préservatif
est mensongère, irresponsable et criminelle. Elle prépare
un scandale d'une envergure encore plus grande que celui du sang contaminé
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Seule une politique de dépistage systématique permettrait de responsabiliser chacun face à ses comportements. Une personne qui se sait porteuse du VIH est moralement tenue d'en informer ses partenaires, sous peine de pouvoir être poursuivie en justice comme un criminel.
Mais les inconditionnels du vagabondage
sexuel et du multipartenariat militent pour ce droit de rester irresponsable.
Le résultat de l'absence
de politique de dépistage systématique est qu'aujourd'hui
en France, selon l'estimation du Professeur Jean-Marie ANDRIEU, environ
30 à 50 % des séropositifs, soit 60.000 à 100.000,
ignorent qu'ils sont porteurs du virus, et peuvent donc en toute bonne
conscience propager la maladie par leurs comportements irresponsables.
"le
sexe est culturel"
Le culturalisme affirme que l'homme
n'a pas une "nature" pré-définie et relativise tous les comportements,
en les considérant comme les produits d'une culture.On présente
ainsi l'homosexualité comme une orientation ou un choix sexuel parmi
d'autres, tous moralement équivalents.
Nature et Culture doivent exister
en harmonie, comme le Corps et l'Esprit.
La sexualité ne peut devenir
épanouissante que lorsqu'elle est vécue en conformité
avec son but originel. En vérité, nous portons en nous une
nature prédéfinie.
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Absurde de nier des lois naturelles
Le mythe culturaliste est tout aussi
trompeur que le mythe naturaliste. Il est absurde de nier les lois naturelles
qui nous déterminent en partie. Nature et Culture doivent donc exister
en harmonie, comme le Corps et l'Esprit. La sexualité ne peut devenir
épanouissante que lorsqu'elle est vécue en conformité
avec sa nature profonde.
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Toutes les influences ne sont
pas équivalentes
S'il est vrai que l'orientation
de notre pulsion sexuelle est déterminée par notre histoire
familiale, nos modèles culturels et notre code génétique,
il est non moins vrai que toutes les influences que nous recevons ne sont
pas équivalentes. Un individu ayant grandi dans un environnement
familial harmonieux aura toutes les chances de devenir hétérosexuel
et monogame. Au contraire, un père hostile ou absent, ou une mère
excessivement possessive, sont des causes reconnues de l'homosexualité
et des déviances sexuelles. Ce principe connait des exceptions.
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« Une personne homosexuelle
n’est pas apte à recevoir le sacrement de l’Ordre »
Lettre de la Congrégation
pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
VATICAN, lundi 9 décembre 2002 Le Saint-Siège a expliqué dans une lettre, qu’une personne homosexuelle ou à tendance homosexuelle n’est pas apte à recevoir l’ordination sacerdotale.
« L’ordination au diaconat
et au sacerdoce, d’hommes homosexuels ou à tendance
homosexuelle est absolument déconseillée
et imprudente et, du point de vue pastoral, très
risquée. Une personne homosexuelle
ou à tendance homosexuelle n’est pas, par
conséquent, apte à
recevoir le sacrement de l’Ordre sacré ».
C’est ce qu’affirme une lettre rédigée
par la Congrégation pour le Culte Divin et la
Discipline des Sacrements publiée
dans le dernier numéro de la revue « Notitiae »
(novembre-décembre 2002),
bulletin d’information de la Congrégation.
Selon la lettre, écrite en
italien, un évêque (dont le nom n’est pas précisé)
s’est adressé à la
Congrégation pour le Clergé
pour savoir s’il était licite de conférer l’ordination
sacerdotale à des hommes
manifestant des tendances homosexuelles.
La Congrégation pour le Clergé,
dont le préfet est le cardinal Darío Castrillón Hoyos,
a
transmis la demande à la
Congrégation pour le Culte Divin qui au moment de la rédaction
de la lettre (16 mai 2002) avait
pour préfet le cardinal Jorge A. Medina Estévez, dont la
démission pour raison d’âge
a été acceptée par Jean-Paul II le 1 octobre dernier.
La Congrégation pour le Culte
Divin s’est à son tour adressée à la Congrégation
pour la
Doctrine de la Foi, dont le préfet
est le cardinal Joseph Ratzinger, pour rédiger sa réponse.
La Congrégation pour le Culte
Divin précise que sa réponse est basée sur «
l’expérience
issue de nombreuses causes instruites
dans le but d’obtenir la dispense des obligations qui
dérivent de l’Ordination
sacrée ».
retour au plan
ex-actrice de X, luttant contre la pornographie http://thepinkcross.org [29 mai 2012]