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Au sujet de la Fraternité Saint Pie X
Dimanche 20 janvier 2002
        - "L'unité de l'Eglise est un don qui vient du
       Seigneur": tels sont les premiers mots de
la lettre de Jean-Paul II, en date du 25 déc 2001
adressée à Mgr Licinio Rangel
évêque de Campos, au Brésil, et aux
       membres de l'Union de saint Jean-Marie Vianney, dont
       le pape reconnaît l'appartenance à l'Eglise catholique.
       Mais ce don requiert, ajoute le pape la "réponse" des
       baptisés. Jusqu'ici, l'Union s'inscrivait dans la mouvance
       de Mgr Marcel Lefebvre

       Cette lettre est publiée dans son original en latin à la
       Une de L'Osservatore Romano de ce dimanche 20
       janvier, et en p. 5 dans une traduction italienne. Le
       texte a également été traduit en portugais (cf.
       vatican.va).

       "L'unité de l'Eglise est un don qui vient du Seigneur,
       Pasteur et Tête de son Corps mystique, mais qui, en
       même temps, requiert la réponse effective de chacun de
       ses membres, qui accueille la pressante prière du
       Rédempteur: "Que tous soient un comme toi, Père, tu es
       en moi, et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin
       que le monde croie que tu m'as envoyé" (Jn 17, 21).

       "C'est avec une très grande joie, continue le pape, que
       nous avons reçu votre lettre du 15 août dernier, par
       laquelle toute l'Union a renouvelé sa profession de foi
       catholique, déclarant sa pleine communion avec la
       Chaire de Pierre, en reconnaissant "sa Primauté et son
       gouvernement de l'Eglise universelle, sur les pasteurs et
       sur les fidèles", et en déclarant même: "Pour rien au
       monde, nous ne voulons nous dissocier de la Pierre sur
       laquelle Jésus-Christ a fondé son Eglise". <sommaire>

       Le pape redit sa joie: "C'est avec une vive joie pastorale
       que nous avons pris acte de votre désir de collaborer
       avec le Siège de Pierre à la propagation de la Foi et de
       la Doctrine catholique, dans l'engagement pour
       l'honneur de la sainte Eglise, qui s'élève comme signum
       in nationes (Is 11,12), et dans la lutte contre ceux qui
       tentent d'ébranler la barque de Pierre, inutilement,
       parce que "les portes des enfers ne prévaudront pas
       contre Elle" (Mt 16, 18)". Rendant grâces pour ces
       "bonnes dispositions", le pape reconnaît
       "canoniquement" l'appartenance de l'Union à l'Eglise
       catholique. Le pape annonçait aussi aux membres de
       l'Union le "document législatif", devant "établir" la
       "reconnaissance" de leur "réalité ecclésiale", et leur
       "confirmer" le "respect" de leur "spécificité". Le
       document érige l'Union en "Administration apostolique"
       à "caractère personnel" et "directement dépendante de
       ce Siège apostolique" et dans le territoire du diocèse de
       Campos: une "juridiction" cumulée avec celle d'ordinaire
       du lieu. Le statut canonique reconnaît aussi la "faculté
       de célébrer l'Eucharistie et la Liturgie des Heures selon
       le Rite Romain et la discipline des liturgies codifiées" par
       Pie V, avec "les adaptations introduites" par Jean XXIII.
       Par la même lettre, le pape déclare la "rémission" des
       censures frappant les membres de l'union au titre du
       canon 1382.
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