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Saint Bède le Vénérable
docteur de l'église catholique
672-735

Dictionnaire de Théologie Catholique
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I. Vie. II. Ouvrages. III. Influence.

I. VIE.
Bède, le plus grand personnage intellectuel de son pays et de son siècle, l’émule des Cassiodore et des Isidore de Séville, naquit en 673, à Jarrow, sur les terres de l’abbaye de Wearmouth, dans le Northumberland. Orphelin, il fut confié, dès l’âge de sept ans, par ses proches au saint et savant évêque abbé de Wearmouth, Benoit Biscop. Mais, trois ans après, celui-ci confia l’enfant à son coadjuteur Ceolfrid, qui allait fonder avec quelques religieux, près de l’embouchure de la Tyne, la colonie de Jarrow. C’est à que Bède reçut, à dix-neuf ans,

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le diaconat, et à trente ans, la prêtrise des mains de saint Jean de Beverley. C’est là qu’élève tour à tour et maître, il passa, sauf les voyages nécessités par ses études, le reste de sa vie, au milieu de ses confrères et de la foule des disciples qu’attirait sa renommée, en relations familières, sinon intimes, avec ce que l’Angleterre avait de plus grand et de meilleur, Ceowulf, roi de Northumbriens, saint Acca, évêque d’Hexham, Albin, le premier abbé anglo-saxon du monastère de saint Augustin à Cantorbéry, l’archevêque d’York, Egbert, etc., sans autre récréation que le chant quotidien du chœur, sans autre plaisir, à ce qu’il dit lui-même, que d’apprendre, d’enseigner et d’écrire. Bède mourut à Jarrow en odeur de sainteté, le 27 mai 735 ; ses reliques dérobées au XIe siècle et transportées à Durham, pour être réunie à celles de saint Cuthbert, n’échappèrent pas, sous Henri VIII, à la profanation générale des ossements des saints de la Northumbrie. La voix populaire, en saluant Bède, au IXe siècle, du nom de Vénérable, l’avait canonisé. Par un décret du 13 novembre 1899, Léon XIII l’a honoré du titre de docteur et a étendu sa fête à toute l’Eglise, en la fixant au 27 mai, jour de sa mort. Canoniste contemporain, 1900, p. 109-110. Cf. Analecta juris pontificii, Rome, 1855, t. I, col. 1317-1320.

II. OUVRAGES.

A la sincérité, à l’ardeur de la foi chrétienne, Bède allie, comme plus tard Alcuin, l’admiration, le goût, dirai-je le regret de la littérature classique. Saint Ambroise, saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire le Grand, lui sont très familiers ; mais Aristote, Hippocrate, Cicéron, Sénèque et Pline, Lucrèce, Virgile, Ovide, Lucain, Stace, reviennent aussi dans sa mémoire. Il est théologien de profession ; mais l’astronomie et la météorologie, la physique et la musique, la chronologie et l’histoire, les mathématiques, la rhétorique, la grammaire, la versification le préoccupent vivement. C’est un moine, un prêtre, la lumière de l’Eglise contemporaine ; mais c’est en même temps un érudit, un lettré. L’humble moine de Jarrow maniait également le vers et la prose, l’anglo-saxon et le latin ; et nul doute qu’il sût le grec.

Vers.
Les œuvres poétiques de Bède sont, relativement, de peu de valeur. Dans la liste que Bède a rédigée lui-même, Hist. eccl., l. V, c. XXIV, P. L., t. XCV, col. 289-290, trois ans avant sa mort, de ses quarante-cinq ouvrages antérieurs, il mentionne deux recueils de poésies, un livre d’hymnes, les unes métriques, les autres rythmiques, et un livre d’épigrammes. Le Liber epigrammatum est perdu ; quant aux hymnes qui ont trouvé place dans les éditions de Bède, P. L., t. XCIV, col. 606-638, l’authenticité en est contestée. Un Martyrologe en vers, attribué à Bède, est tenu pareillement pour apocryphe, Ibid., col. 603-606. Le poème Vita metrica sancti Cuthberti episcopi Lindisfarnensis, ibid., col. 575-596, témoigne, sinon du génie poétique de l’auteur, du moins de son goût et de sa rare culture d’esprit. Bède nous a conservé, en l’insérant dans son Histoire, l. IV, c. XX, P. L., t. XCV, col. 204-205, l’hymne métrique, hymnus virginitatis, qu’il avait dédié à la reine Etheldrida, l’épouse vierge d’Egfrid, un bienfaiteur insigne de l’abbaye de Wearmouth. Des vers anglo-saxons de Bède il ne nous reste rien, hormis les dix vers qu’un de ses disciples, témoin oculaire de ses derniers jours, avait recueillis sur les lèvres du moribond.

Prose.

Bien autre est l’importance de ses ouvrages en prose. On peut les diviser en quatre classes :
1. œuvres théologiques ;
2. œuvres scientifiques et littéraires ;
3. œuvres historiques ;
4. lettres.

1. Les œuvres théologiques de Bède, avant que la théologie chrétienne n’eût revêtu le caractère et la forme d’une vaste synthèse, ne pouvaient guère être que des études d’exégèse sacrée. De fait, ce sont, ou des commentaires sur divers livres de l’Ecriture, ou des dissertations soit sur quelques parties isolées, soit sur quelques

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passages difficiles du texte sacré, ou des homélies, destinées primitivement aux religieux de Jarrow et vite répandues dans les autres cloîtres bénédictins. Selon Mabillon, nous n’avons plus de Bède que quarante-neuf homélies authentiques, P. L., t. XCIV, col. 9-268 ; de ce nombre n’est pas la soi-disant homélie LXX, ibid., col. 450 sq., que le bréviaire romain fait lire le jour et dans l’octave de la Toussaint. Partout l’interprétation allégorique et morale prédomine ; les pensées et les textes des Pères fournissent la trame et le fond du travail. Dans la matière de la grâce, Bède suit saint Augustin et le transcrit presque mot à mot.

Les écrits exégétiques de Bède embrassaient l’Ancien et le Nouveau Testament et formaient une somme biblique complète. Tous ne sont pas parvenus jusqu’à nous. Ceux qui sont publiés, P. L., t. XCI-XCIII, sont ou bien des résumés substantiels, clairs et méthodiques des commentaires antérieurs des Pères grecs et latins, ou bien des œuvres personnelles, dans lesquelles le sens allégorique et moral est recherché au détriment de l’interprétation littérale. Pour les détails, voir le Dictionnaire de la Bible, de M. Vigouroux, t. I, col. 1539-1541.

Aux œuvres théologiques on peut rattacher un Martyrologe en prose, où il est assez malaisé de reconnaître la main de Bède sous les retouches et les additions postérieures, P. L., t. XCIV, col. 797-1148 ; ? le Pénitentiel qui porte le nom de Bède, sans que celui-ci, dans le catalogue précité, en dise mot ; voir Martène, Thesaurus novus anedoctum, Paris, 1717, t. IV, p. 31-56 ; Mansi, Concil., supplément, t. I, col. 563-596 ;  le Liber de locis sacris, qui probablement ne fait qu’un avec l’abrégé, composé par l’infatigable travailleur, Hist. eccles., l. V, c. XV-XVII, P. L., t. XCV, col. 256-258, du livre d’Adamnan, abbé d’Iona, De situ urbis Jerusalem.

2. Les ouvrages scientifiques et littéraires
sont au nombre de quatre :

a. De orthographia liber, P. L., t. XC, col. 123-150.

b. De arte metrica liber ad Wigbertum levitam, ibid., col. 149-176, rédigés tous les deux par Bède à l’usage des disciples monastiques ; le second, offre par les citations des poètes chrétiens latins comme par les explications que Bède en propose, un intérêt particulier. ?

c. Un petit traité de rhétorique pratique est intitulé De schematis et tropis sacræ Scripturæ liber, ibid., col. 175-186 ; l’auteur en appuie les préceptes sur des exemples de la Bible et y relève notamment, après Cassiodore, les beautés littéraires des psaumes. ?

d. Un autre ouvrage de la même classe a pour titre, De natura verum, ibid., 187-278, et date de l’an 703. C’est un résumé méthodique et précis de ce qui survivait alors de l’astronomie et de la cosmographie des anciens, en même temps qu’un premier essai de géographie générale.

3. Les travaux chronologiques et historiques
de Bède sont d’une très haute valeur.

En 703, le docte Anglo-Saxon, prélude par l’opuscule De temporibus, ibid., col. 277-292, à son grand ouvrage, De temporum ratione, ibid., col. 293-518, lequel en est une refonte et nous donne, au témoignage d’Ideler, Handbuch der Chronologie, t. II, p. 292, " un manuel complet de chronologie pour les dates et les fêtes. " Ici et là, Bède se prononce nettement contre le comput pascal des Eglises d’Ecosse et d’Irlande, et tient pour le comput alexandrin, suivi par Denys le petit. Au De temporum ratione il rattacha, en 725 et en 726, son Chronicon sive de sex ætatibus mundi, ibid., col. 520-571. Comme saint Isidore, il y divise l’histoire du monde en six âges ; mais, à la différence de saint Isidore, il calcule les années depuis Adam jusqu’à Abraham selon l’original hébreu, non pas selon le texte des Septante. Saint Augustin est son guide, Eusèbe et saint Jérôme sont les sources auxquelles il vient puiser.

Quelques années plus tard, Bède publiait son chef-
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d’œuvre, cette Historia ecclesiastica gentis anglorum, P. L., t. XCV, col. 21-290, qui lui a mérité le titre de père de l’histoire l’anglaise et qui suffirait pour immortaliser son nom. Elle se partage en cinq livres ; après être remontée aux premières relations des Bretons et des Romains et s’être faite comme l’écho de Gildas, d’Orose, de saint Prosper d’Aquitaine, elle prend vite une allure et ton personnels et s’arrête à l’an 731. Les affaires de l’Eglise et les affaires civiles, les traditions religieuses et les évènements de tout genre y sont enchâssés dans une seule narration ; pas plus que saint Grégoire de Tours, Bède ne sépare les destinées des laïques et des clercs. Au fond, c’est une chronique, aussi bien que les ouvrages analogues de Grégoire de Tours, des Jornandès, des Isidore de Séville, des Paul Diacre, un recueil d’histoires, suivant l’ordre chronologique et d’après l’ère chrétienne. Mais les juges les plus compétents reconnaissent en Bède un chroniqueur instruit et pénétré du sentiment de sa responsabilité, un critique habile et pénétrant, un écrivain exact, clair, élégant, qui se lit avec plaisir et a le droit d’être cru. L’Historia ecclesiastica se continue, pour ainsi dire, et se complète dans la biographie des cinq premiers abbés de Wearmouth et Jarrow, que Bède avait tous personnellement connus. P. L., t. XCIV, col. 713-730. Elle avait été précédée par un récit en prose de la vie de saint Cuthbert, que Bède ne tenait que des moines de Lindisfarne, et qui renferme, au milieu des miracles dont il fourmille des détails, des détails assez curieux pour l’histoire des mœurs. Ibid., col. 733-790 ; Acta sanctorum, martii, t. III, p. 97-117. La Vie de saint Félix, évêque de Nole, d’après les poèmes de saint Paulin, nous reporte à l’âge des persécutions. Ibid., col. 789-798. La Vie et passion de saint Anastase semble bien perdue.

4. Seize lettres

Parmi les seize lettre que nous avons de Bède,
l’une De æquinoctio, est un opuscule scientifique ; la lettre De Paschæ celebratione est reproduite deux fois, P. L., t. XC, col. 599-606 ; t. XCIV, col. 675-682 ; une autre, Ad pleigwinum, s’élève contre la manie de vouloir déterminer l’année de la fin du monde, P. L.¸ t. XCIV, col. 669-675 ; sept sont adressées au plus intime ami de l’auteur, saint Acca, et traitent de questions exégétiques ; une est écrite à l’abbé Albin, pour le remercier de son appui dans la composition de l’Historia ecclesiastica. Ibid., col. 655-657. La longue lettre écrite à l’archevêque d’York, Egbert, est une espèce de traité sur le gouvernement spirituel et temporel de la Northumbrie ; en jetant une vive et franche lumière sur l’état de l’Eglise anglo-saxonne, elle fait honneur à la clairvoyance comme au courage du Vénérable Bède. Ibid., col. 657-668.

III. INFLUENCE.

La renommée de Bède se répandit promptement de son pays natal dans tout l’Occident, et ses ouvrages, qui prirent place dans les bibliothèques des monastères à côté de ceux des Ambroise, des Jérôme, des Augustin, etc., perpétuèrent son influence à travers le moyen âge. De son vivant, ses compatriotes, saint Boniface en tête, Epist., XXXVIII, à Egbert, P. L., t. LXXXIX, col. 736, l’avaient tenu pour le plus sagace des exégètes. Lui mort, ses œuvres théologiques impriment à l’exégèse une impulsion vigoureuse et fraient la voie aux travaux d’Alcuin, de Raban Maur et leurs plus illustres émules. S. Lull, Epist., XXV, XXXI, P. L., t. XCVI, col. 841, 846 ; Alcuin, Epist., XIV ? XVI, LXXXV, P. L.¸ t. C, col. 164, 168, 278, 279 ; Smaragde, Collectaneum, præf., P. L., t. CII, col. 123 ; Raban Maur, In Gen., P. L., t. CVII, col. 443 sq. ; In Matth., ibid., col. 728 sq. ; In IV Reg., præf., P. L., t. CIX, col. 1 ; Paschase Radbert, Exposit. in Matth., prol., P. L., t. CXX, col. 35 ; Walafrid Strabon, Glossa ordinaria, P. L., t. CXIII, CXIV ; Notker, De interpretibus S. Script., P. L., t. CXXXI, col. 996. Dès le temps de Paul Diacre, on se servait en nombre de cloîtres et notamment au mont Cassin des homélies de Bède. Dans son

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Institution laïque, l. I, c. XIII, P. L., t. CVI, col. 147-148, etc., l’évêque d’Orléans, Jonas, rangera le moine de Jarrow parmi les Pères de l’Eglise, et le vieil auteur de l’Héliand s’inspirera ici et là des commentaires sur saint Luc et saint Marc. Vers la fin du Xe siècle, Adelfrid de Malmesbury ne se fera pas faute, dans ses deux premiers recueils d’homélies, d’emprunter à Bède. Le diacre Florus de Lyon avait gagné, du moins en partie, sa réputation à remanier le Martyrologe ; ce Martyrologe, ainsi refondu, servira de base et de canevas, vers le milieu du IXe siècle, à celui de Raban Maur comme à celui de Wandelbert. Les liturgistes Annalaire de Metz, De eccl. officiis, l. I, c. I, VII, VIII ; l. IV, c. I, III, IV, VII, P. L., t. CV, col. 994, 1003, 1007, 1165, 1170, 1177, 1178 ; Florus de Lyon, De exposit. missæ, P. L., t. CXIX, col. 15 ; les théologiens et les canonistes, Loup de Ferrières, Epist., CXXVIII, ibid., col. 603, Collectaneum, col. 665 ; Remi de Lyon, Liber de tribus epist., c. VII, P. L., t. CXXI, col. 1001 ; Hincmar de Reims, Epist. ad Carol., P. L., t. CXXV, col. 54 ; De prædestinatione, c. XXVI, ibid., col. 270 ; les ascètes, saint Benoît d’Aniane, Concordia regularum, c. XXXVI, 6, P. L., t. CIII, col. 1028 sq. recourent à l’autorité de Bède.

Les œuvres historiques de Bède seront également citées et mises à contribution. Paul Diacre, par exemple, dans son Histoire romaine et dans son Histoire des Lombards, prendre pour guide, entre autres, la Chronique ; Frékulf et saint Adon au IXe siècle, Réginon de Prüm au Xe, en relèveront et y puiseront à pleines mains. L’Histoire ecclésiastique sera traduite, hormis quelques coupures, en anglo-saxon par Alfred le Grand ; elle sera aussi la grande mine exploitée par Paul Diacre, dans sa Vie de saint Grégoire le Grand ; par Jean Diacre, cent ans plus tard, dans sa biographie du même pontife ; par Radbod dans son panégyrique de saint Suitbert ; par Hucbald dans sa vie de saint Lébuin ; et l’archevêque de Reims, Hincmar, s’en autorisera pour publier les versions de Bernold. Raban Maur, dans son traité Du comput, pillera des pages entières du De temporum ratione. Adelfrid de Malmesbury à son tour traduira le Liber de temporibus, et le savant Hérix d’Auxerre l’enrichira de ses gloses.

Les œuvres scientifiques et littéraires du moine de Jarrow ne resteront pas non plus sans influence. Le traité De l’orthographe marquera visiblement de son empreinte l’opuscule d’Alcuin sur le même sujet ; et Bridferth, au Xe siècle, devra sa réputation de mathématicien à ses gloses latines sur le De natura rerum et sur le De temporum ratione, P. L., t. XC, col. 187 sq.

I. EDITIONS.

Les premières éditions des œuvres complètes de Bède, paris, 1544, 1554 ; Bâle, 1563 ; Cologne, 1613, 1688, fourmillaient de lacunes et d’erreurs. Grâce aux travaux de Cassandre, d’Henri Canisius, de Mabillon, etc., le tri de l’apocryphe et de l’authentique s’est fait peu à peu ; les lacunes ont été comblées par d’heureuses trouvailles. Smith donna une meilleure édition à Londres en 1721 ; une autre, supérieure encore, bien qu’elle ne dise pas le dernier mot, est celle de Giles, 6 vol., Londres, 1844, reproduite et complétée, P. L., t. XC-XCV ; nouvelle édition par Plummer, 2 vol., 1896. L’Histoire ecclésiastique a été édité par Robert Hussey, Oxford, 1865 ; par Mayor et Lumby, 1878 ; par Holder, 1882. Mommsen a réédité à part le Chronicon de sex ætatibus mundi, dans Monumenta germanica historica, Auctatores antiquissimi, Berlin, 1895, t. XIV. La vie de saint Cuthbert a été éditée par les bollandistes, Acta sanct., martii, t. III.

II. TRAVAUX.

Prolegomena de l’édition de Migne, P. L., t. XC, col. 9-124, où se trouvent réunies plusieurs vies de Bède, avec les jugements de divers critiques :
Gehle, De Bedæ venerabilis vita et scriptis,
Leyde, 1838 (dis.) ; Montalembert, Les moines d’Occident, Paris, 1867, t. V, p. 59-104 ; Werner, Beda der Ehrwürdige une seine Zeit, Vienne, 1881 ; A. Ebert, Histoire générale de la littérature du moyen âge en Occident, trad. franç, Paris, 1883, p. 666-684 ; Kraus, Histoire de l’Eglise, trad. franç., Paris, 1902, t. II, p. 100-101 ; dom Plaine, Le vénérable Bède, docteur de l’Eglise, dans la Revue anglo-romaine, 1896, t. III, p. 49-96 ; H. Quentin, Les martyrologes historiques, Paris, 1908.

P. GODET.
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